Mois : juin 2022

(Londres) Les prix du pétrole se maintenaient dans le vert mercredi, avant la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), les tensions sur l’offre perdurant.

Vers 5 h 25, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août prenait 0,75 % à 121,48 dollars.

Le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en juillet augmentait de 1,01 % à 120,62 dollars.

« L’intensité persistante de la guerre en Ukraine renforce les craintes de voir les contraintes d’approvisionnement se prolonger », a commenté Susannah Streeter, analyste pour Hargreaves Lansdown.

Les prix du pétrole trouvent également un soutien dans l’éventualité d’une grève qui pourrait être imminente dans l’industrie pétrolière et gazière norvégienne, selon Carsten Fritsch de Commerzbank. La Norvège est un important producteur européen de pétrole et de gaz.

« La seule chose qui pourrait ralentir le rallye pétrolier est une baisse de la demande », estime Ipek Ozkardeskaya, analyste pour Swissquote.

Mercredi, l’OCDE a fortement abaissé son anticipation de la croissance mondiale à 3 %, contre 4,5 % dans son estimation de décembre dernier.

Les conséquences de la guerre en Ukraine pourraient engendrer une flambée de l’inflation à 8,5 % parmi les pays membres de l’OCDE en 2022, alerte l’organisation internationale dans ses dernières prévisions économiques. Un niveau deux fois plus élevé que celui qu’elle anticipait en décembre.

Le marché attend par ailleurs la publication de l’état des stocks américains de pétrole par l’EIA. « Les stocks de pétrole aux États-Unis ont fortement baissé la semaine dernière, ajoutant à la pression positive sur les prix », rappelle Ipek Ozkardeskaya.

L’American Petroleum Institute (API), dont les données sont réputées moins fiables que celles de l’EIA,  a fait état mardi d’une hausse de 1,8 million de barils des réserves américaines de pétrole brut.

« Si tel est le cas, nous pourrions assister à un soulagement à court terme sur les prix du pétrole », affirme M^me Ozkardeskaya.

Mais, selon la médiane d’un consensus compilé par Bloomberg, les analystes tablent sur une baisse de 2,5 millions de barils des réserves commerciales de brut.

Contre vents et marées et malgré les pressions et tergiversations des dirigeants de la CEDEAO, le chef de l’Etat, le Colonel Assimi Goïta s’assume en décrétant une rallonge de 24 mois à la Transition malienne, prévoyant la passation du pouvoir en mars 2024.

C’est par un décret N. 2022-0335/PT-RM du lundi 6 juin 2022, signé par le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta que la Transition malienne est finalement prorogée de 24 mois, et ce nouveau délai court à compter du 26 mars 2022.

Ce décret intervient dans le sillage du sommet extraordinaire de la CEDEAI tenu à Accra le 4 juin et qui a décidé du maintien des sanctions contre le Mali, malgré les efforts consentis par les autorités maliennes, dissipés dans les divergences des dirigeants ouest-africains.

Intervenant à la télévision, non plus en tréillis militaire, mais en boubou blanc (signe d’une décrispation et de paix), le porte-parole du Gouvernement, le ministre Colonel Abdoulaye Maïga s’est montré rassurant, à l’image du chef de l’Etat. « Ce décret n’ouvre pas une nouvelle transition. Il s’agit d’une prorogation », a-t-il commenté. Pour le ministre Maïga, ce décret démontre la volonté des autorités de la transition de ne pas « s’éterniser au pouvoir ».

En effet, le chef de la Transition n’a de cesse de rassurer son sa volonté du retour à un ordre constitutionnel normal. Cela sera probablement fait à travers des élections générales courant février-mars 2024. Sauf que cette décision intervient au moment où les dirigeants de la CEDEAO semblent décidés à dicter certaines contraintes de temps et modelage gouvernemental aux autorités maliennes. Ce qui constitue des « détails » qui ont peut-être motivé le maintien des sanctions injustes contre notre pays.

A travers cette prise de responsabilité, le Colonel Assimi Goïta affiche clairement ses intentions de « s’assumer » et se donner le temps de faire mener avec célérité des réformes majeures, progresser sur le terrain sécuritaire, avant de mener le peuple aux urnes. Gageons que cette option ne va point décourager la facilitation du président togolais, Faure Gnassingbé, auprès de ses pairs ouest-africains et,  le sommet ordinaire du 3 juillet prochain actera définitivement cette prorogation et décidera de la levée des sanctions contre le Maliba, souverain et fier !

Bruno D SEGBEDJI

Mali Horizon

 

fatoumata

Toyota contre Alpine et Glickenhaus. Voici l’affiche de la 90e édition des 24h du Mans. Découvrez tout ce qu’il faut savoir avant la course dans notre émission audio.

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Qui sont les favoris de la 90e édition ? Comment s’y retrouver en LMP2 ou en GTE Pro ? Quels sont nos conseils pour profiter au mieux de la course ? Où en sont les programmes Hypercar de Ferrari ou Peugeot ?

Autant de questions que nous abordons dans cet épisode du podcast Auto Moto

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Photo : Icon Sport

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Présentation : Andy David // Jingles : Laurent Sequaris // Prise de son : Youssef Fekair

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Les épisodes précédents du podcast Auto Moto :

Episode 34 – Peugeot 408 : ce que l’on sait déjà

Episode 33 – La présentation de la saison 2022 de rallyes

Episode 32 – Les 10 nouveautés auto majeures de 2022

Hors série 7 – Julien Fébreau ou l’art de commenter un Grand Prix de F1

Hors série 6 – Santé, Indycar, Andros… Romain Grosjean se confie

Hors série 5 – Matra, Renault Espace, BlueCar… Philippe Guédon raconte

Episode 31 – Occasion : 10 citadines fiables dès 4 500 euros

Episode 30 – Les nouveautés auto de la rentrée (et du salon de Munich)

Episode 29 – Voiture électrique d’occasion : laquelle choisir ?

Episode 28 – Futures voitures françaises : le calendrier secret des constructeurs

Episode 27 – Citroën C5 X : premier verdict sur la néo-routière

Episode 26 – La Peugeot 308 peut-elle détrôner la Golf ?

Episode 25 – Toutes les nouveautés étrangères de 2021

Episode 24 – Les nouveautés françaises de l’année 2021

Hors série 4 – Jean-Claude Andruet raconte sa carrière en rallye

Episode 23 – Les vraies nouveautés du non-Mondial de l’Auto

Episode 22 – Renault Arkana : le futur roi des SUV français ?

Episode 21 – Nouveaux Peugeot 3008 et 5008 : restyler pour (encore) plus de succès ?

Episode 20 – Renault : quel avenir pour la gamme… et la marque ?

Episode 19 – Nos essais les plus géniaux, marquants… ou bizarres

Episode 18 – DS 9 : enfin une berline haut de gamme à la française ?

Hors série 3 – Le designer Ian Callum raconte sa carrière

Episode 17 – Quelques vérités sur la fiabilité des voitures

Episode 16 – Toutes les nouveautés auto de 2020

Hors-série 2 – Faut-il taxer les voitures au poids ? avec Nicolas Meilhan

Episode 15 – Peugeot 208 vs Renault Clio : le grand duel

Episode 14 – Le mythe Citroën est-il toujours vivant ?

Episode 13 – Le débriefing du salon de Francfort

Episode 12 – Les nouveautés automobiles de la rentée

Episode 11 – Les voitures allemandes sont-elles surcotées

Episode 10 – 24h du Mans 2019 : la présentation et nos pronostics

Episode 9 – Peugeot vs Renault : qui est le meilleur dans chaque catégorie ?

Episode 8 – Faut-il acheter une voiture électrique ?

Episode 7 – On debriefe les nouveautés du salon de Genève

Episode 6 – Quelle voiture neuve choisir autour de 10 000 euros ?

Hors-série – Les secrets de l’Alpine A110 par Bernard Ollivier

Episode 5 – Youngtimers, nos conseils d’achat, nos modèles préférés

Episode 4 – Toutes les nouveautés automobiles de 2019

Episode 3 – Classement : les meilleures compactes du marché

Episode 2 – Quelle voiture choisir à partir de 10 000 euros ?

Episode 1 – Comment choisir une voiture confortable ?

Dans le cadre des journées nationales Rendez-vous aux jardins, le parc de Kerlivio de Brandérion (43 ha) ouvrait ses portes, le week-end des 4 et 5 juin 2022. 220 visiteurs ont profité de ces deux après-midis pour découvrir le magnifique parc à l’anglaise du domaine de Kerlivio. Un parc dessiné par les frères Bühler vers 1850, inscrit à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1992.

Les visiteurs ont pu apprécier le talent de ces paysagistes qui ont su tirer profit des données naturelles en créant des allées courbes et des perspectives ouvertes sur une nature maîtrisée mais préservée qui alterne prairies ouvertes et forêts. Parallèlement, les visiteurs ont pu voir l’avancement du chantier de restauration de l’année, celui du pigeonnier du XIVe siècle.

Des visites au profit de la lutte contre la maladie de Charcot

Dimanche, les trompes de chasse du Débuché du Guindo animaient la visite et le Rallye des 4 chapelles exposait une quinzaine de véhicules anciens, tandis que les bénévoles de l’Amicale des anciens combattant de Brandérion (AACB) tenaient une buvette.

La recette des visites sera intégralement versée à l’association nationale l’ARSLA (lutte contre la maladie de Charcot).

A l’instar d’autres constructeurs automobiles (comme FIAT pour ne citer que lui), Ford continue de tracer sa route vers le 100% électrique, et le PDG du groupe Jim Farley semble décidé à s’inspirer d’un certain Tesla en ce qui concerne la vente de véhicules. En effet, si le marché de l’automobile est en pleine mutation côté moteur, il devrait également se transformer du côté de la prise de commandes, ces dernières étant vouées à être réalisées directement en ligne.

Ford investit dans la vente en ligne

C’est en tout cas ce qu’estime Jim Farley, ce dernier étant enclin à “passer par des prix non négociés, et des ventes 100% en ligne“. Un mode de distribution qui viendrait ainsi remplacer le réseau de vente traditionnel, et qui permet notamment aux marques d’économiser en infrastructures mais aussi en personnel, et plus globalement en coût de fonctionnement.

Le réseau de concessionnaires ne disparaitra pas pour autant bien sûr chez Ford, mais ces derniers viendraient alors se placer comme un support des ventes réalisées en amont par le client via le web. Une dématérialisation qui permettrait évidemment à Ford d’améliorer considérablement la rentabilité de chaque véhicule vendu. Selon Jim Farley, la somme pourrait s’élever à environ 2000$ par véhicule vendu.

Par ailleurs, du côté des Etats-Unis, Ford a annoncé un plan avec le syndicat UAW (United Auto Workers) pour investir pas moins de 3,7 milliards de dollars, et créer plus de 6 200 nouveaux emplois manufacturiers dans les usines du groupe situées dans le Midwest (Michigan, Ohio, Missouri).

Ford estime que ces nouveaux emplois pourraient générer à leur tour environ 74 000 emplois indirects en dehors du groupe au niveau national. Au total, Ford aspire à produire 2 millions de véhicules électriques par an à l’échelle mondiale d’ici la fin de l’année 2026.

Rappelons que Ford a tout récemment lancé la déclinaison électrique de son incontournable pick-up F-150, avec une version Lightning qui cumulerait déjà plus de 200 000 commandes outre-Atlantique.

Wuling a montré qu’il était prêt à multiplier les petites séries de sa Hongguang Mini EV au succès considérable et a franchi un pas supplémentaire en partageant ce modèle très particulier sur ses réseaux sociaux.

Inconnue sur le sol européen, la Hongguang Mini EV est pourtant tellement populaire sur l’énorme marché chinois qu’elle a été, et de loin, la voiture électrique la plus vendue au monde en avril dernier, devant les Tesla Model 3 et Model Y. Il s’agit d’une minicitadine de moins de 3 mètres de long pouvant tout de même accueillir quatre personnes et dont la batterie de 9,2 kWh ou 13,8 kWh alimente un moteur de 17,4 ch. L’autonomie annoncée est de 120 à 170 km et, surtout, ses tarifs démarrant à l’équivalent de 7 000 euros ! Et ce sont visiblement les ingrédients du succès puisque Wuling en a vendu 427 484 unités en 2021, 127 542 entre janvier et avril de cette année et compte bien en écouler un million l’année prochaine.

La Hongguang Mini EV et sa série spéciale Game Boy Edition

La marque chinoise a montré qu’elle était prête à rendre plus fun ce qui est à la base un « déplaçoir » grand public en en sortant une série spéciale Game Boy Edition en mars dernier et en indiquant le début de la production d’une version décapotable plus tard cette année.  Elle va toutefois encore un peu plus loin en publiant sur ses réseaux sociaux cette évolution néo-rétro de son best-seller.

Entièrement remodelée, la Mini EV abandonne ses lignes carrées pour une abondance de rondeurs, avec à l’avant des phares parfaitement circulaires et une calandre ovale, le tout souligné d’un pare-chocs chromé. Ce dernier fait écho aux rétroviseurs, au jonc horizontal séparant les deux couleurs de la carrosserie, à son homologue à l’arrière ainsi qu’à la galerie de toit qui ajoute un espace de chargement que l’on imagine appréciable et qui est complété par une valise en rotin sur la lunette arrière. Enfin, cette cascade de clin d’œil aux années 50 est complétée par les jantes façon Mooneyes Discs et les roues arrière partiellement recouvertes d’une jupe aérodynamique.

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L’habitacle n’est pas oublié avec le même thème en deux couleurs qu’à l’extérieur, un grand écran multimédia face au passager avant et une sellerie à l’aspect particulièrement travaillé.

Étonnamment, il ne s’agit pas d’un projet fait maison, mais d’une initiative extérieure, sans plus de détails révélés sur son origine, ce qui laisse donc peu d’espoir pour une commercialisation.

Les offres de couleurs de Volkswagen sont uniques parmi les grands constructeurs automobiles. En 2019, la société a annoncé le programme Golf R Spectrum, qui a apporté 40 couleurs personnalisées à la voiture dans des nuances allant du bleu étoilé au jaune Curry qui agresse les yeux. Même les couleurs les plus fades du catalogue éclatent par rapport à la mer de terne vue dans nos rues. Bien que ce programme ne soit pas encore ouvert pour la nouvelle Golf R, VW injecte de la couleur ailleurs dans sa gamme. ID. Buzz sera proposé avec 11 couleurs intérieures, et le SUV Atlas a emprunté une teinte verte soignée à la Golf R.

La majeure partie de l’industrie n’est pas sur le chemin des couleurs de VW. Alors que des teintes extravagantes sont proposées par presque tous les constructeurs automobiles, la grande majorité des voitures vendues ne quittent pas l’usine avec des couleurs de peinture excitantes. Des études ont montré que la couleur de voiture la plus vendue en Amérique est le blanc, suivi du noir, du gris et de l’argent. Les Américains, et la plupart des gens à travers le monde, sont ternes quand il s’agit de leurs couleurs de voiture. Les couleurs ennuyeuses sont moins chères et n’entraînent généralement pas de supplément pour l’acheteur, et elles n’attirent pas autant l’attention sur les routes.

Trois éditions des 24 Heures du Mans ont eu lieu après la Seconde Guerre mondiale. En 1949, Ferrari s’impose pour la première fois puis c’est au tour de Talbot-Lago en 1950 et de Jaguar en 1951.

En 1952, les favoris sont multiples : Jaguar aligne trois XK 120 Type C, Talbot des Lago T26, Mercedes (de retour après 22 ans d’absence), engage trois 300 SL avec ses fameuses portières « papillon », Ferrari a amené une nouvelle 250 Sport aux côtés des 350 America, 225 Sport et 212 Export, Cunningham a ses C4-R et Aston Martin engage des DB3. D’autres marques comme Gordini ou Nash Healey comptent bien se montrer également. 57 autos sont au départ cette année-là.

La course

Ferrari occupe la tête de course dans les premières heures alors que les Talbot sont vite distancées et que Jaguar a déjà perdu toutes ses Type C après des surchauffes moteur causées par une carrosserie mal conçue. Profitant des problèmes techniques des favoris y compris de Ferrari (souci d’embrayage), c’est la Gordini de Jean Behra et Robert Manzon qui est aux commandes devant les Cunningham.

Alors que les Américaines ont des problèmes de soupape, la voiture française reste en tête et fait rêver la foule d’une victoire tricolore jusqu’à mi-course lorsqu’elle connaît des problèmes de freins irréversibles. L’espoir des spectateurs reste intact puisque la Talbot de Pierre Levegh passe alors en tête, ce dernier ayant décidé de disputer les 24 Heures à lui seul (il impressionna d’ailleurs cette année-là le patron de Mercedes, Alfred Neubauer, qui décida de l’embaucher en 1955).

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Le pilote français est suivi par deux Mercedes 300 SL (la troisième ayant abandonné), un ton en dessous. Alors qu’il file vers la victoire, 50 minutes avant l’arrivée, sa Talbot ne repart pas du stand alors qu’elle était largement en tête. Pire, il doit abandonner (boulon de bielle défaillant). Hermann Lang et Fritz Riess prennent alors la tête. Le duo allemand l’emporte (277 tours soit 3 733,839 kilomètres à155,575 km/h de moyenne), le premier nommé l’emportant alors que cela restera à tout jamais son unique participation sarthoise.

On assiste même à un doublé Mercedes avec Helfrich / Niedermayer et la 300 SL établit un nouveau record de la distance. Cette auto connaîtra un vrai succès commercial par la suite avec ses célèbres portes. La Nash Healey n°10 prend la troisième place grâce à Johnson / Wisdom. À noter la deuxième victoire de suite en catégorie 750 – 1 000 cm³ pour Porsche et du succès d’une Cunningham C4 R en catégorie 5001 – 8 000 cm³…

 

Parlez de moto avec Alexis Chardon et vous verrez son regard s’illuminer. On devine, à gratter un peu, que l’amour des grosses cylindrées n’est pas né tout à fait par hasard. C’est au cours de balades à deux-roues avec son père, Sébastien, que ce jeune Beauzacois a eu un véritable coup de foudre.

Sur une Honda 500

Quelques années plus tard, on le retrouve, certificat d’aptitude au sport motocycliste en poche, prêt à s’aligner sur le championnat de France de montagne. « Ce sera une année de découverte, explique-t-il. Au départ, je pensais que la compétition était réservée à des personnes un peu fortunées mais, au fond, c’est abordable ! »

La passion a tout de même un prix puisque le jeune homme a dû s’acheter sa « bécane » : une Honda 500 modifiée qui a participé à la 500 Cup. Pour le reste, il s’appuie sur de fidèles mécènes locaux : l’IFP 43 (où il étudie la mécanique), Planète 4×4 (lieu de son apprentissage, à Monistrol-sur-Loire), la carrosserie Dupoyet, Yacco, PPC Groupe et Challenge One.

Avec la Team LC43

C’est au cœur de la Team LC43 (avec Ludovic Bergeron, bien connu des amateurs de sport mécanique, et Marie Bergeron) que le néophyte fera ses premières armes. Enfin pas tout à fait. « J’ai déjà effectué des stages avec Alti Race Academy, l’école de pilotage dirigée par Pierre Lemos, sourit-il. J’ai pu apprendre la position sur la selle, les trajectoires. Ce sont de très bonnes sensations. C’est impressionnant au niveau de l’accélération, du freinage ! »

Ce week-end, il sera sur le circuit d’Issoire (Puy-de-Dôme) pour peaufiner les régales.

Alexis Chardon devrait débuter son parcours sportif les 20 et 21 août à Marlhes (Loire), même si d’autres courses pourraient venir se greffer au programme. Et d’ici là, il passera son CAP mécanique dans l’optique d’enchaîner sur un Bac pro.

La suite ? « J’aimerais, bien entendu, travailler dans un garage et, pourquoi pas, un jour, avoir ma propre affaire avec mon frère qui, lui, va entamer sa formation en carrosserie. »

On ajoutera, enfin, que le motard a d’autres cordes à son arc puisqu’il envisage de devenir prochainement sapeur-pompier volontaire au centre de secours de Beauzac.

Contact : 06.74.10.86.67.