Mois : mars 2023

«La ZTL se fera bien début 2024», juste avant les Jeux olympiques, a confirmé la maire PS Anne Hidalgo lors d’un entretien à l’AFP. La mise en place de la zone à trafic limité du centre de Paris, qui vise à interdire la circulation dans l’hypercentre aux véhicules sans motif d’arrêt, avait déjà été repoussée d’un an et demi début 2022. Mais de quoi s’agit-il précisément ? Ce projet a pour objectif d’interdire la circulation aux véhicules sans motif d’arrêt dans plusieurs arrondissements centraux. Le «trafic de transit», qui représente «50% du trafic actuel», y sera sanctionnable d’une amende. Impossible donc, de se rendre du 14è au 18è arrondissement en traversant le périmètre défini. Seuls seront autorisés à y circuler les bus, taxis, VTC et les véhicules d’intérêt général (pompiers, Samu,…). Une réduction de la vitesse maximale autorisée est également à prévoir.

Toutefois, le «trafic de destination» sera lui toujours autorisé. Chacun sera donc libre de s’y rendre pour s’y garer, pour aller «chez des amis, au cinéma ou dans une galerie d’art», détaille le site de la Ville de Paris. « Une mesure sans queue ni tête», juge Fabrice Godefroy, expert mobilité et environnement de l’association 40 Millions d’Automobilistes. Mais alors, quel sera le tracé de la future ZTL ?

Sept arrondissements concernés

La «zone apaisée», comme elle se nomme dans le jargon municipal, concernera les 1er, 2e, 3e et 4e arrondissements, ainsi que la partie nord du 5è, 6e et 7e. De la place de la Concorde à celle de la Bastille, et du boulevard Saint Germain à celui des Italiens s’étendra ce périmètre de tranquillité. Un espace «où le trafic sera rééquilibré au profit des piétons, des cyclistes et des usagers des transports en commun», explique-t-on sur le site de la Ville de Paris. Mais Fabrice Godefroy reste méfiant : «développer les mobilités alternatives est une bonne chose, sauf si c’est pour les remettre en question par la suite. Anne Hidalgo a déjà fait le coup avec les trottinettes électriques en libre-service…».

Puisqu’il sera interdit de traverser cette zone en voiture sans motif valable, il faudra la contourner, au risque de créer un périphérique intérieur. Le calendrier de mise en œuvre de la ZTL précise que des travaux sont prévus pour rendre le boulevard Saint-Germain à double-sens. «Encore une fois, la Maire de Paris met la charrue avant les bœufs», chambre Fabrice Godefroy. Pour lui, il s’agit d’une nouvelle «mise en place d’un système restrictif, sans considérer en amont les problématiques futures». Des réserves partagées par Didier Lallement, l’ancien préfet de police de la capitale, qui redoute «des difficultés pour la circulation des services de secours et de police en périphérie de la zone» ainsi qu’un «impact négatif pour l’activité économique de la capitale».

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Pourtant, en 2021, la Ville a tenu à consulter les Parisiens sur ce projet. Mais l’avis des concernés n’a, semble-t-il, aucun poids face à celui d’Anne Hidalgo. Les résultats étaient pourtant sans appel : 60% de sondés défavorables ou inquiets. Qu’importe, la maire de Paris entend bien mener au bout son idée. La zone à trafic limité devrait voir le jour avant les Jeux Olympiques 2024.

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Avec le Covid, les européens ont changé leurs habitudes. L’usage de la marche à pied et des deux roues a fortement augmenté, que ce soit pendant la semaine pour les trajets vers le travail ou pendant les week-ends. L’usage du vélo classique a augmenté de 25 %, celui du vélo à assistance électrique de 30 % et les trottinettes de 28 %.

Un européen sur 5 a adopté le vélo électrique. Un moyen de transport qui plaît notamment aux plus jeunes : 30% des 18-34 ans l’ont plébiscité. A noter que l’utilisation des ces nouveaux moyens est inférieure en France par rapport à la moyenne européenne. 

Plusieurs raisons au changement

Les personnes ayant changé leurs habitudes de transport depuis la crise sanitaire l’ont fait tout d’abord en raison de l’augmentation des coûts (50%) et aussi en fonction de l’impact environnemental des transports (41%) ; ceci n’induit pas une flexibilité plus importante en matière de travail.

A l’avenir, l’utilisateur français n’envisage pas de modifier ses nouvelles habitudes de déplacement. A noter que le développement de la micro mobilité pendant ou après le Covid est plus important en France que dans le reste de l’Europe (36 % contre 33 % en moyenne). 

L’usage du vélo en pointe

Le vélo est le grand vainqueur en Europe. Deux tiers des familles possèdent au moins un vélo et 20 % sont propriétaires d’un vélo électrique.

Ce sont surtout les Belges et les Allemands qui sont les utilisateurs les plus importants, devant tous les autres pays. En France, si le vélo classique est moins utilisé que pour la moyenne de l’Europe, c’est l’inverse pour le vélo à assistance électrique.

L’usage de la trottinette a lui aussi été augmenté par la crise sanitaire avec une répartition égale entre trottinette classique et électrique. En France, l’utilisation de la trottinette en « free floating » est inférieure à la moyenne européenne. 

Maintenance et sécurité

L’utilisateur français du vélo entretient le plus souvent lui-même son moyen de transport. Ils sont 63 % à le faire alors qu’en moyenne 45 % des utilisateurs européens passent par la case mécanique. En conséquence, ils ne sont que 20 % à faire effectuer l’entretien dans le magasin où le vélo a été acheté (26 % en Europe). Par contre, la maintenance est le plus souvent occasionnelle (83 % contre 81 % en moyenne).

La sécurité n’est pas oubliée par l’utilisateur : 62 % des utilisateurs portent un casque mais 38 % ne portent aucune protection (45 % en Allemagne). 30 % des utilisateurs sont sûrs d’être couverts par leur assurance, mais la grande majorité ne semble pas concernée par cette dernière…

Quelle chance pour les élèves de l’école publique Claude-érignac d’avoir été sélectionnés après avoir candidaté auprès du Parc naturel de l’Aubrac. Les élèves ont créé une « école du parc » dont la mission est d’accompagner les enfants scolarisés sur le territoire du parc dans des projets divers, culturels et axés sur la nature.

Les enfants de CM avec leur professeur ont candidaté pour un projet sur les animaux nocturnes. Les membres du Parc naturel de l’Aubrac ont créé un réseau de « passeurs » qui vont accompagner les écoliers, il y a quatre animateurs nature et cinq artistes. À l’école, l’animatrice nature Marie-Laure Cristol est intervenue sur deux demi-journées. Grâce à elle, les élèves ont pu poser un piège photo au bord de la Colagne et ont découvert une loutre. Vincent Busson, typographe a amené son outil de travail jusqu’à l’école afin de sensibiliser les enfants à la typographie et de créer des affiches. Ce travail graphique a pour but de sensibiliser à la biodiversité nocturne et à la pollution lumineuse. Suite à ces interventions les enfants présenteront leurs affiches aux familles mais aussi à la maison de retraite de Chirac. Neuf écoles sur le territoire du parc ont été sélectionnées. Le 30 juin, les élèves se retrouveront au Quartz, à Saint-Chély, afin de mutualiser leur travail et surtout pour assister à un spectacle proposé par le parc, Graine de cabane.

Correspondant Midi Libre : 07 88 55 56 54