Mois : juin 2022

Comme dans la chanson de Daniel Balavoine, ces Renault Twizy n’ont pas l’air virils mais ils font peur à voir.

Le Renault Twizy est un sympathique petit quadricycle lourd électrique dont le principal défaut est de coûter plus cher que sa rivale la Citroën Ami : à partir de 11 600€ désormais dans sa version limitée à 45 km/h, alors que sa concurrente se négocie à partir de 7 790€. Certes, la Renault profite d’un design plus marquant que la Citroën. Revers de la médaille, elle est moins protégée des éléments que cette dernière.

Dans la vidéo ci-dessous, tournée à priori quelque part à Hong Kong, certains se sont amusés à l’utiliser en bande façon « l’Or se barre ». Les petits Twizy font ainsi de véritables sauts dans les rampes de parking, puis dévalent les routes à toute allure.

La classe en Twizy

Rappelons que dans sa version haut de gamme, la Twizy peut atteindre 80 km/h en vitesse de pointe. Mais même si sa conduite peut amuser, elle n’a rien de vraiment sportif.

Supercars, modèles sportifs et autres voitures électriques produites par Porsche, Mercedes-AMG, Polestar ou encore Ferrari se sont succédés en piste tout au long de l’évènement britannique, et ont créé la sensation de par leurs sonorités, leurs performances ou leurs lignes sculpturales.

La Mercedes-AMG One récemment dévoilée par le constructeur à l’étoile dans sa version définitive, figurait ainsi au programme des festivités aux cotés de la Bugatti Chiron Super Sport 300+, la déclinaison la plus rapide du modèle Chiron, et des Bugatti Veyron 16.4 Super Sport et Veyron 16.4 Grand Sport Vitesse.

Au registre des sportives plus « civilisées », le constructeur de Stuttgart a de son côté envoyé en piste un exemplaire de la nouvelle Porsche 911 Sport Classic, tandis que BMW présentait officiellement la nouvelle M3 Touring animée par une cavalerie de plus de 500 ch. Le constructeur britannique Radford faisait quant à lui évoluer la Radford Lotus Type 62/2, et l’Américain Czinger offrait à voir sa superbe Hypercar hybride Czinger 21C.

Plusieurs one-off sont également entrés en scène lors du meeting à l’image de la Ferrari SP38, de la Subaru « Gymkhana » GL Wagon de Travis Pastrana, et du Ford Pro Electric SuperVan, l’héritier de la lignée des SuperVan inaugurée par le constructeur à l’ovale bleu en 1971 avec un utilitaire propulsé alors par le bloc V8 de la Ford GT40 victorieuse aux 24 Heures du Mans.

Le Ford Pro Electric SuperVan 2022 animé par un groupe électrique de 2 000 ch, constituait l’une des attractions du plateau de modèles électriques présents à Goodwood, comprenant également l’édition limitée Polestar 2 BST Edition 270 dotée d’une puissance de 476 ch, ainsi qu’un prototype de la future Polestar 5, la surpuissante berline quatre portes (884 ch) que le constructeur scandinave commercialisera à l’horizon 2024.

Enfin la Subaru Impreza P25 développée par la structure britannique Prodrive, propulsée par un bloc boxer flat-four de 400 ch, a enthousiasmé les amateurs de rallye avec une démonstration qui devrait contribuer à garnir le carnet de commandes de ce modèle dont la production sera limitée à 25 exemplaires.

Comme la plupart des écoliers américains, j’ai des souvenirs impérissables d’avoir voyagé dans de gros bus scolaires jaunes et d’avoir inhalé de grosses vapeurs de diesel.

Des entreprises comme Lion Electric cherchent à changer l’expérience des autobus scolaires diesel en proposant un trio d’autobus scolaires électriques qui transformeront et rendront plus écologiques (et non plus jaunes) les déplacements scolaires des élèves de tout le pays.

Les autobus scolaires électriques sont idéaux pour une adoption commerciale à grande échelle, ils sont la plus grande forme de transport public avec 480 000 en service les jours d’école. Ils ne parcourent généralement pas de très longs trajets, ils s’arrêtent et repartent fréquemment et ils ont de longues périodes d’immobilisation prévisibles. Cela permettrait à une école d’en utiliser un même sans l’installation de chargeurs rapides à haute tension sur place. La charge de niveau 2 serait suffisante pour recharger les bus pendant la nuit ou même pendant qu’ils tournent au ralenti pendant la journée d’école et c’est beaucoup moins cher/plus facile à installer qu’une borne de recharge rapide DC.

L’EPA a également ciblé les autobus scolaires comme un moyen de réduire largement la pollution et l’agence a récemment annoncé les détails de son programme d’autobus scolaires électriques de 5 milliards de dollars, y compris un premier versement de 500 millions de dollars dans le cadre du dernier projet de loi sur les infrastructures. Le programme comprend une loterie pour recevoir des fonds et donne la priorité aux demandes de remplacement des bus à combustion interne dans les zones rurales et tribales dans le besoin. Et le programme de rabais ne s’applique pas seulement aux véhicules, il s’applique également à l’installation du matériel de recharge nécessaire.

Pour avoir une idée de ce que seront ces autobus scolaires électriques, je me suis rendu à l’Auto Club Speedway à Fontana, en Californie, pour passer du temps au volant du camion commercial Lion 6 qui partage un châssis de classe 7 avec le Lion. Autobus scolaires A et C (les autobus n’étaient pas disponibles pour que nous les testions lors de cet événement). Il y a une grande différence dans les hauteurs des véhicules, mais du point de vue de la conduite, les deux devraient être assez similaires avec la même puissance de sortie. Nous n’avons malheureusement pas pu prendre le camion sur la piste ovale prête pour NASCAR, mais le parcours intérieur avait été réutilisé pour les essais de conduite du Lion6 et de plusieurs autres camions électriques disponibles dans le commerce.

Lion propose également plusieurs configurations de batterie et d’autonomie pour le Lion 6 et le bus scolaire. La version que j’ai testée était livrée avec la plus grande configuration de batterie. Trois batteries ont été montées autour du châssis (deux au milieu, une à l’arrière) pour un total de 252 kwh et 200 miles d’autonomie estimée. Sur les autobus scolaires, la portée tombera à environ 155 milles. Les packs sont composés d’une paire de packs de batteries BMW i3 de 42,2 kWh empilés les uns sur les autres, de sorte qu’ils peuvent être refroidis simultanément. Les chiffres de puissance atteignent 335 ch et 1 800 lb-pi de couple, au maximum.

La première chose que vous remarquez lorsque vous conduisez ces gros véhicules à transmission électrique, c’est à quel point tout cela semble facile. Montez dans le siège, appuyez sur un bouton pour mettre le véhicule en marche, relâchez l’aérofrein et roulez. Grâce à tout ce couple instantané des moteurs électriques, l’accélération est étonnamment linéaire et donne l’impression que ces véhicules sont plus petits qu’ils ne le sont réellement (j’ai ressenti la même sensation en testant le bus électrique Jouley de Thomas l’année dernière). Sans le volant surdimensionné, on aurait l’impression de conduire un gros VUS ou un camion HD.

Aussi bon qu’un moteur diesel puisse être à la génération de couple à bas régime, il n’est pas dans la même classe qu’un moteur électrique qui ne nécessite aucune rotation. Conduire un camion sans le bourdonnement du diesel demande un certain temps pour s’y habituer. C’est étrangement silencieux dans la cabine du Lion 6, moins les bruits de la suspension pneumatique qui rebondissent sur la surface inégale de la piste.

Le Lion6 n’offre pas différents niveaux de régénération. Cela reste simple avec ce que je décrirais comme une quantité moyenne de régénération qui est très perceptible si vous décollez soudainement mais nécessite toujours les freins pour ralentir le camion jusqu’à un arrêt complet. Les représentants de Lion ont déclaré qu’il s’agissait de donner aux opérateurs de camions et d’autobus moins de complexité lorsqu’ils s’adaptent aux véhicules électriques, et d’empêcher les conducteurs de désactiver la régénération pour une facilité d’utilisation initiale qui nuirait à une partie de l’efficacité que ces véhicules tentent de fournir. .

Lion répertorie les temps de charge comme 11 heures sur un chargeur de niveau 2, ce qui tombe à environ quatre heures sur un chargeur rapide CC de 50 kW. C’est beaucoup de temps pour faire recharger un autobus scolaire pendant la nuit. Lion dit également qu’un autre avantage d’un autobus scolaire électrique est qu’il peut être refroidi ou chauffé lorsqu’il est branché et inactif, en préparation d’un itinéraire. Sur un autobus diesel, le moteur devrait tourner pour que cela se produise et cela contribue à la quantité d’émissions qu’un autobus scolaire produit au cours de sa durée de vie.

Les trois autobus scolaires de Lion Electric représentent un pourcentage important des ventes futures de l’entreprise. Sur les 2 422 véhicules de son carnet de commandes actuel, près de 90 % (2 136 véhicules) sont des bus scolaires électriques. Et la société a des plans détaillés pour ouvrir une grande usine pour construire des bus électriques et des camions commerciaux HD à Joliet, dans l’Illinois, d’ici la fin de l’année. L’usine aura une capacité de 20 000 véhicules, et Lion dit qu’elle augmentera la production pour correspondre aux commandes et à la demande. L’usine actuelle de l’entreprise au Canada n’a la capacité de produire que 2 500 véhicules, il s’agit donc d’une mise à niveau gigantesque dans sa capacité à produire ces véhicules.

En plus de l’usine de l’Illinois, Lion prévoit également d’ouvrir sa propre usine de batteries au Québec plus tard cette année et les batteries de cette usine commenceront à apparaître dans les véhicules Lion d’ici la fin de l’année. Cette usine aura une éventuelle capacité de production de 5 gigawattheures par an, soit suffisamment de batteries pour 14 000 véhicules utilitaires par an. Cela donne également à l’entreprise un meilleur contrôle sur le facteur de forme et la taille de ses batteries pour mieux les intégrer dans les différents châssis proposés par Lion.

Il est encourageant de voir les investissements du gouvernement et la production du secteur privé augmenter en parallèle pour répondre aux préoccupations environnementales et aux émissions. Les écoliers pourront toujours créer leurs propres souvenirs d’autobus scolaires jaunes, mais cette fois, ils ne seront pas si puants.

Le Finlandais Kalle Rovanpera (Toyota Yaris GR Rally1) occupe la tête du Rallye du Kenya, sixième épreuve de la saison 2022 du Championnat du Monde des Rallyes, au terme de l’ES12 disputée ce samedi après-midi.

L’autoritaire leader du Championnat du Monde, qui est malade depuis ce midi, compte 27.1 secondes d’avance sur son coéquipier Elfyn Evans (Toyota Yaris GR Rally1) alors que Thierry Neuville (Hyundai i20 N Rally1), auteur du scratch dans l’ES9 et l’ES10, s’est emparé de la troisième place de Takamoto Katsuta (Toyota Yaris GR Rally1), à 1:02.7 de Kalle Rovanpera.

Une seule spéciale figure encore au menu de cette journée.

SS8 Soysambu 1 (29,32 km – 07h06)

SS9 Elmenteita 1 (15,08 km – 08h08)

SS10 Sleeping Warrior 1 (31,04 km – 09h01) → Le direct vidéo

SS11 Soysambu 2 (29,32 km – 13h07) → Le direct vidéo

SS12 Elmenteita 2 (15,08 km – 14h08) → Le direct vidéo

SS13 Sleeping Warrior 2 (31,04 km – 15h01)

Mercredi soir vers 22h30, les pompiers de Marcinelle sont intervenus à Marchienne Docherie, dans la rue du Chemin de Fer, pour une voiture en feu. À leur arrivée, le véhicule – une Ford Fiesta – était en train de flamber dans un petit chemin, ce qui peut faire penser à une voiture volée. L’incendie a été rapidement maîtrisé, sous les ordres de l’adjudant Henin, mais le véhicule est totalement détruit. La police locale de Charleroi a ouvert une enquête et s’est chargée du constat.

La production de l’usine Stellantis (ex PSA) de Rennes-La Janais sera arrêtée ce mercredi soir et jusqu’au 1er juillet en raison de la pénurie de semi-conducteurs, une mesure qui touche environ 2.000 employés. 

« On arrête ce soir jusqu’au 1er juillet inclus en raison de la crise des semi-conducteurs. Depuis début avril on arrivait à s’en sortir et à travailler plein pot », a indiqué à l’AFP le service communication de l’usine.

« On s’adapte: c’est un phénomène qui est indépendant de notre volonté et auquel on ne peut malheureusement pas faire grand-chose. On a une coupure franche et on reprendra », a ajouté cette source. 

Un dispositif de formation pendant l’arrêt de la production doit permettre « de monter les gens en compétence, de ne pas les laisser sans activité avec des pertes de salaires », selon la même source.

« Alors même que le nouveau C5 Aircross rencontre un succès commercial et que sa production est prioritaire pour le groupe, le site se voit contraint d’arrêter la production en raison d’un manque de pièces notamment sur les autoradios », explique la CFDT dans un communiqué. 

Le premier syndicat du site estime que cet arrêt était « malheureusement prévisible » alors que « l’usine de Sochaux est à l’arrêt depuis une semaine ».

Situé près de Rennes, le site de La Janais, construit en 1961, s’étend sur 138 hectares et est l’une des principales usines françaises du groupe. Le site, où sont produits le 5008 et le C5 Aircross, a connu récemment des arrêts temporaires de sa production en raison de la pénurie d’approvisionnement en semi-conducteurs qui touche l’ensemble de l’industrie automobile.