Mois : janvier 2023

Torsten Müller-Ötvös affirme que Rolls-Royce devra augmenter la production de son premier véhicule électrique si les commandes se poursuivent au rythme actuel.

En fait, le PDG de Rolls-Royce, Torsten Müller-Ötvös, a déclaré lors d’un appel avec des journalistes plus tôt ce mois-ci que le constructeur automobile devra en fait augmenter la production de son premier modèle électrique si les commandes se poursuivent au rythme actuel.

« La prise de commandes pour le Spectre est bien meilleure en ce moment que ce à quoi nous nous attendions. Nous avons encore quelques mois [avant le début de la production], mais si cette tendance se poursuit, je suis à peu près sûr que nous devons ajuster nos plans . »

Depuis le dévoilement de la voiture en octobre 2022, Rolls-Royce a constitué un carnet de commandes qui s’étend « loin » jusqu’en 2023, a déclaré Müller-Ötvös, cité par Automotive News Europe. Il n’a cependant fourni aucun chiffre.

Rolls-Royce prévoit de commencer les livraisons du Spectre, qui remplace le Wraith en tant qu’offre à deux portes de la société, au quatrième trimestre de cette année. L’exécutif a déclaré que le Spectre serait le « troisième pilier » des ventes de Rolls-Royce après le SUV Cullinan et la berline Ghost.

Basé sur l’architecture de luxe en aluminium de Rolls-Royce développée avec les transmissions EV à l’esprit, le Spectre sera l’un des véhicules électriques les plus chers produits en série, avec un prix de départ d’environ 400 000 $ aux États-Unis.

Cela le positionnera entre le Cullinan et la berline phare Phantom. Fait intéressant, Müller-Ötvös a déclaré que Rolls-Royce s’attend à ce que le Spectre atteigne les « mêmes niveaux » de rentabilité que le reste de sa gamme.

Rolls-Royce n’a pas révélé la capacité de la batterie du Spectre, mais a révélé le poids du pack de 700 kilogrammes (1 543 livres), ce qui suggère que la capacité dépasse 100 kilowattheures. Des rapports précédents ont émis l’hypothèse que le Spectre pourrait emprunter le pack lithium-ion de 102 kWh à la BMW i7, mais cela n’a pas encore été confirmé.

MSN

Le timide soleil peinait à réchauffer l’atmosphère du côté de Chaudon-Norante, ce village situé sur la N85 qui relie Digne-les-Bains à Nice. C’est là qu’est classiquement donné le départ de ce tronçon long de 15,87 km. De nombreux spectateurs transformés en santons par le froid attendaient les premiers concurrents de ce 25^e Monte-Carlo Historique. Cette épreuve est essentiellement un rallye VHRS (pour les Véhicules Historiques de Régularité Sportive) dans lequel le vainqueur est celui qui aurait été le plus régulier.

Une Alfasud Ti au départ de la 2e SR du 25e Monte-Carlo Historique (Photo : Loïc Rocci)

La patience est récompensée par les premiers bruits de moteur. Les équipages commencent à s’élancer toutes les minutes et immédiatement le plaisir est au rendez-vous. Les Porsche sont les plus nombreuses, ainsi que les BMW 2002 de différentes motorisations. Le plateau comprenant des autos dont la plus récente date de 1982, tout le catalogue des modèles ayant arpenté les spéciales entre la fin des années 70 et le début des 80 sont présents. Renault 5 Alpine, Alfasud, Autobianchi A112, Golf GTi, Lancia Fulvia, Ford Escort…

Une des Lancia Stratos au bruit enchanteur au départ de l’épreuve (Photo : Loïc Rocci)

Les passionnés attendent cependant des voitures qui sortent plus de l’ordinaire et ils vont être servis avec 4 Lancia Stratos dont les pilotes jouent le jeu en faisant vrombir le moteur sur la ligne de départ. Il n’y a peut-être pas de boost, mais cela prend quand même bien aux tripes. Quelques Audi Quattro, une Ferrari 308 aux couleurs Panasonic, une Fiat 131… il y en a finalement pour tous les goûts.

Cette magnifique Ford Mustang restait exploitable sur le sec. Qu’en sera-t-il sur la neige de l’Ardèche ? (Photo : Loïc Rocci)

Ces machines apparaissent soudain conventionnelles quand se présentent successivement deux Volga M21, une Ford Mustang et une Ford Falcon Sprint de 1964 qu’il ne doit pas être évident de manœuvrer dans les épingles serrées.

Jean-Claude Andruet au volant d’une Berlinette comme lors de sa victoire il y a 50 ans (Photo : Loïc Rocci)

Parmi l’impressionnant plateau de concurrents, plusieurs têtes connues émergent. Bruno Saby court sur une Ford Capri au bruit magnifique et Michel Perrin a déjà le nez plongé dans tous les outils qu’il a devant lui pour guider son pilote. L’Espagnol Luis Climent, champion de son pays en 1996 et officiel Skoda en 2000, dispose d’une originale BMW 323i. Sur une Berlinette rappelant celle qu’il avait menée à la victoire en 1973, Jean-Claude Andruet est celui qui est le plus attendu. « Nous n’avons pas d’instrument pour jouer la régularité, glisse-t-il avec le sourire en entrouvrant la porte. C’est pourtant comme cela qu’il faudrait que cela se passe. » Très concentré, Carlos Tavares, le patron de Stellantis évolue sur une originale Peugeot 104 kitée, dont le tout petit moteur doit le changer de la Stratos qu’il exploitait l’an dernier.

Carlos Tavares le patron de Stellantis est cette année au volant de cette 104 ZS (Photo : Loïc Rocci)

Après un peu plus de 4 heures de spectacle quasi interrompu qui a permis de se replonger dans une période où la diversité était bien plus importante qu’aujourd’hui et les véhicules bien plus simples, il faut se résoudre à quitter les pentes du Corobin en se promettant de revenir en 2024.

Mi-novembre, la marque Audi a discrètement fait évoluer son logo aux quatre anneaux entrecroisés. D’après le designer André Georgi, chaque détail d’une automobile doit véhiculer un sens et servir un objectif.

La qualité d’une Audi doit s’exprimer à travers le design et le produit lui-même. C’est pourquoi le nouveau dessin bidimensionnel donne aux anneaux un aspect plus moderne et plus graphique même si la géométrie est pratiquement identique à celle des anciens anneaux noirs de 2016. 

Aspect tridimensionnel signe de sophistication

Le flat design s’est imposé aux constructeurs avec la numérisation grandissante. Faire un logo en relief n’aurait rien apporté lorsqu’on le regarde sur un écran. Alors, le designer a choisi d’apporter un effet 3D au dessin : le logo possède un aspect noir et blanc très contrasté, comme si les anneaux d’un blanc éclatant étaient intégrés dans un corps de verre noir.

La clarté du nouveau design en noir et blanc devient un nouveau « chrome » chargé d’évoquer la haute qualité du produit. Les clients peuvent quand même continuer à choisir les nouveaux anneaux en noir ; le blanc est remplacé par un gris foncé qui ressemble à un noir brillant 

Audi débute au 19^e siècle

En 1899, August Horch crée une fabrique d’automobile, August Horch & Cie. Dix ans plus tard, August se fâche avec ses actionnaires et quitte l’entreprise. En 1909, il fonde une nouvelle entreprise mais il ne peut plus utiliser son nom pour baptiser sa fabrique.

Sur les conseils d’un ami, il va choisir Audi. « Audi » est la traduction latine de « Horch » qui signifie également « écouter » ou « écoute ». Il va positionner sa marque sur des véhicules sportifs.

Durant les années 20, Horch et Audi se livrent une concurrence féroce mais la grande dépression de 1929 pointe son nez. En août 1928, Jørgen Rasmussen, propriétaire de Dampf-Kraft-Wagen (DKW), un autre constructeur automobile, acquiert la majorité des actions d’Audi. 

Un logo commun

En 1932, sous la pression d’une banque, Audi, DKW, Horch et Wanderer s’unissent pour former le consortium « Auto Union AG », qui va fabriquer des automobiles de gamme moyenne, le haut de gamme étant représenté par Mercedes-Benz et Austro-Daimler.

Au sein de cette union, chaque marque est toutefois maintenue. Le consortium de constructeurs va se doter d’un logo avec… quatre anneaux dans chacun desquels apparaît le logo d’un des constructeurs. Après la guerre, une nouvelle entreprise, Auto Union Gmbh, est créée à Ingolstadt. 

Quatre anneaux liés à Volkswagen

En 1958, Daimler rachète 88 % du capital d’Auto Union et reprend dans les mois qui suivent le reste du constructeur allemand, qui devient alors une filiale exclusive de Mercedes-Benz.

C’est en 1964 que Volkswagen rachète l’usine d’Ingolstadt et décide de relancer la marque Audi. Les quatre anneaux d’Auto Union sont conservés comme logo de la nouvelle marque qui deviendra Audi-NSU après la reprise de NSU en 1969. Les anneaux sont noirs, puis bleus avant de prendre la couleur argent.

Depuis 2016, les anneaux de grande taille étaient noirs.

Cadre d’Igor Tudor à l’OM, Mattéo Guendouzi pourrait toutefois quitter le club phocéen cet hiver. Et pour cause, Aston Villa serait prêt à lâcher une très grosse offre pour recruter l’international français, très apprécié par Unai Emery. Plus globalement, les Villans préparent un énorme mercato.

Après avoir laissé filer Luis Suarez et Gerson, l’OM va-t-il également voir partir un énorme cadre du vestiaire ? La question se pose puisque Mattéo Guendouzi plairait grandement à Unai Emery qui l’avait déjà recruté à Arsenal en 2018. Et Aston Villa aurait les moyens de ses ambitions.

Aston Villa va dégainer une offre pour Guendouzi

Et pour cause, selon les informations de RMC Sport, le club de Birmingham serait disposé à lâcher une première offre de 30M€ pour Mattéo Guendouzi et pourrait monter jusqu’à 40M€ bonus compris pour ce transfert. Il faut dire qu’Aston Villa prépare un énorme mercato.

Un gros mercato provoqué par Emery ?

En effet, après une première partie de saison décevante, et afin de contenter Unai Emery qui a remplacé Steven Gerrard en cours de saison, Aston Villa prépare un gros mercato. Le London Evening Standard confirme que les Villans veulent faire de Mattéo Guendouzi le fer de lance d’un mercato qui s’annonce impressionnant puisque les noms de Weston McKennie (Juventus), Danilo (Palmeiras) et Alex Moreno (Betis) circulent également. Guendouzi pourrait donc être au coeur d’un très gros mercato.