J’ai découvert un éditorial sur internet dont le propos est «l’automobile».
Le titre saisissant (Le Monte-Carlo Historique entretient la légende) est évocateur.
Identifié sous le nom «d’anonymat
», le pigiste est reconnu comme quelqu’un de sérieux.
La fiabilité est donc substantielle en ce qui concerne cet éditorial.
L’article source en question :
Le timide soleil peinait à réchauffer l’atmosphère du côté de Chaudon-Norante, ce village situé sur la N85 qui relie Digne-les-Bains à Nice. C’est là qu’est classiquement donné le départ de ce tronçon long de 15,87 km. De nombreux spectateurs transformés en santons par le froid attendaient les premiers concurrents de ce 25e Monte-Carlo Historique. Cette épreuve est essentiellement un rallye VHRS (pour les Véhicules Historiques de Régularité Sportive) dans lequel le vainqueur est celui qui aurait été le plus régulier.
Une Alfasud Ti au départ de la 2e SR du 25e Monte-Carlo Historique (Photo : Loïc Rocci)
La patience est récompensée par les premiers bruits de moteur. Les équipages commencent à s’élancer toutes les minutes et immédiatement le plaisir est au rendez-vous. Les Porsche sont les plus nombreuses, ainsi que les BMW 2002 de différentes motorisations. Le plateau comprenant des autos dont la plus récente date de 1982, tout le catalogue des modèles ayant arpenté les spéciales entre la fin des années 70 et le début des 80 sont présents. Renault 5 Alpine, Alfasud, Autobianchi A112, Golf GTi, Lancia Fulvia, Ford Escort…
Une des Lancia Stratos au bruit enchanteur au départ de l’épreuve (Photo : Loïc Rocci)
Les passionnés attendent cependant des voitures qui sortent plus de l’ordinaire et ils vont être servis avec 4 Lancia Stratos dont les pilotes jouent le jeu en faisant vrombir le moteur sur la ligne de départ. Il n’y a peut-être pas de boost, mais cela prend quand même bien aux tripes. Quelques Audi Quattro, une Ferrari 308 aux couleurs Panasonic, une Fiat 131… il y en a finalement pour tous les goûts.
Cette magnifique Ford Mustang restait exploitable sur le sec. Qu’en sera-t-il sur la neige de l’Ardèche ? (Photo : Loïc Rocci)
Ces machines apparaissent soudain conventionnelles quand se présentent successivement deux Volga M21, une Ford Mustang et une Ford Falcon Sprint de 1964 qu’il ne doit pas être évident de manœuvrer dans les épingles serrées.
Jean-Claude Andruet au volant d’une Berlinette comme lors de sa victoire il y a 50 ans (Photo : Loïc Rocci)
Parmi l’impressionnant plateau de concurrents, plusieurs têtes connues émergent. Bruno Saby court sur une Ford Capri au bruit magnifique et Michel Perrin a déjà le nez plongé dans tous les outils qu’il a devant lui pour guider son pilote. L’Espagnol Luis Climent, champion de son pays en 1996 et officiel Skoda en 2000, dispose d’une originale BMW 323i. Sur une Berlinette rappelant celle qu’il avait menée à la victoire en 1973, Jean-Claude Andruet est celui qui est le plus attendu. « Nous n’avons pas d’instrument pour jouer la régularité, glisse-t-il avec le sourire en entrouvrant la porte. C’est pourtant comme cela qu’il faudrait que cela se passe. » Très concentré, Carlos Tavares, le patron de Stellantis évolue sur une originale Peugeot 104 kitée, dont le tout petit moteur doit le changer de la Stratos qu’il exploitait l’an dernier.
Carlos Tavares le patron de Stellantis est cette année au volant de cette 104 ZS (Photo : Loïc Rocci)
Après un peu plus de 4 heures de spectacle quasi interrompu qui a permis de se replonger dans une période où la diversité était bien plus importante qu’aujourd’hui et les véhicules bien plus simples, il faut se résoudre à quitter les pentes du Corobin en se promettant de revenir en 2024.
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