La première chose à dire à propos d’une Prius à kilométrage élevé, en fait de toute voiture à kilométrage élevé, est de ne pas s’attendre à ce que le concessionnaire qui la vend mette beaucoup de choses de côté par les heures d’ouverture, des locaux intelligents et une tasse de café accueillante. Les profits des high-milers n’encouragent pas de telles pratiques.
Bien que j’étais à son Portakabin pendant 10 heures précises et que je sois resté pendant 30 minutes, je n’ai vu aucun signe du dealer.
J’ai cependant vu sa Prius restante: une Spirit 1.5 T reg 2004 avec 168 000 miles, au prix de 3995£. Cela a tiré la sonnette d’alarme, confirmée lorsque, en vérifiant son historique de contrôle technique, j’ai vu qu’à un moment donné entre 2011 et 2012, il avait été « ajusté » de 238 000 à 108 000 miles. Cela signifiait que la voiture avait en réalité parcouru 300 000 miles.
On aurait dit que c’était le cas aussi. Son intérieur en velours pâle était sombre, le volant était lisse et brillant et le linceul de la colonne était un léger saupoudrage de cellules de peau et de détritus assortis. Ailleurs, le sabot de pare-brise en plastique était devenu cassant et fissuré et les jantes en alliage se corrodaient au-delà de l’épargne.
J’en avais assez vu et je suis parti pour voir une autre Prius, une 1.8 T3 2014-reg, avec 230 000 milles au compteur. Avec encore un an de sa licence PHV à courir, cet exemple de 9000 £était une chose rare, mais malheureusement ni lui ni le concessionnaire n’étaient visibles nulle part.