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« C’est ce que je voulais faire, en réaliser. Comment ? Je ne savais pas vraiment à l’époque et puis j’étais plutôt bon à l’école, pour les études, pas spécialement manuel », raconte-t-il au cœur de son atelier situé à Fleurac, petit village niché entre Jarnac et Rouillac où il s’est posé en 2021.

Le frère d’un voisin de la maison familiale, Jean-Marc Bret, était forgeron au Luxembourg, le stage de troisième était tout trouvé. « C’est parti de là, et voilà », sourit-il.

Compagnonnage dans la voie classique, puis selon la sienne, « hors des orientations vers lesquelles on me dirigeait, qui n’étaient pas celles que je voulais », Battiste Charvolen est devenu ferronnier à force de volonté et par la force de mains désormais qualifiées d’orfèvre.

Rien ne l’arrête, pas même un mouton à cinq pattes.

Depuis ce vendredi 10 mars, il est Maître artisan d’art, la plus haute distinction qu’il est possible d’attribuer dans l’artisanat. Il est le seul ferronnier de Charente à la détenir, parmi les rares de cette profession à l’être dans tout le grand Sud-Ouest. Il rejoint le cercle très fermé des « Maîtres » du département, qui en compte dix.

De la forge brute à l’orfèvrerie

Ce titre lui a été remis par Geneviève Brangé, la présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat Nouvelle-Aquitaine – Charente. Il récompense le talent, les savoir-faire et l’engagement pour la profession de celui qui a aussi enseigné un temps au CFA de Barbezieux après son arrivée en Charente, en 2013.

« Un diplôme agréable à recevoir mais qui risque d’être contre-productif, j’ai peur », a lancé dans un grand sourire Battiste Charvolen, une fois le sésame en main. « On est déjà dans le seau côté commandes avec un carnet rempli jusqu’en 2024. Si ça vient à s’accélérer encore avec cette distinction, les clients vont devoir faire vite s’ils veulent une pièce ».

Des clients locaux parmi les premiers à lui avoir fait confiance pour des luminaires, escaliers, portails, mais aussi des gravures, ciselures, des structures monumentales, de la carrosserie. Des clients de toute la France aussi depuis ces dernières années, dont un hôtel parisien tout récemment pour des poignées de portes d’entrée.

Son champ de réalisation est vaste, de la forge brute à l’orfèvrerie. « Rien ne l’arrête, pas même un mouton à cinq pattes, son travail est polymorphe, et le conventionnel, c’est à la niche », pointe avec admiration son salarié, Vincent Forget, lequel s’est reconverti à la ferronnerie à la quarantaine. « J’étais son élève au CFA. Je l’ai rejoint ensuite. À ses côtés au quotidien, j’ai pu mesurer à quel point il excellait. »

Forge au charbon, électrique, au gaz, du fer, mais aussi de l’inox et du bronze, ferronnerie au feu, à la main, au marteau, Battiste Charvolen utilise toutes les techniques et des matériaux de récupération pour l’essentiel, dans son travail qu’il situe « entre traditionnel et modernité » à l’image de la robotique sur laquelle il se forme en ce moment.

« L’objectif est d’automatiser certaines machines pour des travaux récurrents et de pouvoir me concentrer uniquement sur le savoir-faire », indique-t-il. Celui qui l’a amené, avant cette distinction, à être invité à la prochaine « Paris Design week », en septembre prochain, où il présentera une pièce réalisée en commun avec Philippe Plancoulaine, ébéniste de Saint-Saturnin.

Une autre reconnaissance pour lui qui en rêve désormais d’une autre, celle de ses pairs en devenant Maître d’art. Il a les armes pour y parvenir – son talent, son style qui va de la volute du XIII^e siècle à l’Art déco du XIX^e, son nouveau diplôme – et celles qu’il continue de forger dans son atelier pour son plaisir et celui des autres fans de fantasy.

Tout le monde (ou presque) connaît les pépites du musée du Rétro Mobile Drouais, installé dans les anciens abattoirs de la rue du Commandant Beaurepaire. Cet univers qui retrace la belle histoire de l’automobile à travers les âges sera de nouveau visible ce dimanche après-midi.

Une fresque aussi

Dans cette atmosphère d’un autre temps figurent aussi des peintures qui « permettent à l’art d’habiter les lieux », résume Johanny Dutertre, président fondateur du club automobile, mais aussi auteur des toiles accrochées entre deux véhicules de légende.

Ces peintures à l’acrylique dévoilent des modèles rares au cœur de paysages verdoyant. Les spécialistes reconnaîtront des Panhard Dina, un vieil autobus des années 50 abandonné dans un champ,… Une peinture présente un coq tout triomphant sur le capot d’une torpédo.

premium Une nouvelle Facel Vega est lancée

Impossible de passer à côté d’une vaste fresque qui, placardée sur tout un pan de mur, recrée un paysage de montagne, avec son lac et (bien sûr !) plusieurs véhicules, une Mercedes coupée blanche, une Hotchkiss, une Jeep,… « Ce sont des véhicules que j’ai acquis au fil du temps. »

Déjà à l’école…

Alors qu’il arpente pour la énième fois l’allée du musée automobile, Johanny Dutertre explique avoir toujours aimé l’art pictural. À l’école, je collectionnais déjà les premiers prix de dessin », dit-il, à côté d’une aquarelle représentant une voiture de marque Alvis (1926) qui appartenait à des habitants d’Evesham, ville jumelée avec Dreux. « Le Rétro Mobile Club s’était rendu en Angleterre avec plusieurs de ses voitures. »

Comme des photos, ses peintures immortalisent des modèles associés à des moments d’intense joie. Une autre façon de voyager ! 

Olivier Bohin

Le Gloucestershire College a lancé un centre de formation EV, offrant une gamme de cours de courte durée sur les véhicules électriques et hybrides (EV/HEV).

Un demi-million de livres a été investi dans ses ateliers de technologie automobile sur le campus de Gloucester.

Pour aider les employeurs du secteur automobile à perfectionner leur main-d’œuvre afin de respecter l’échéance de 2030, le collège organise actuellement des camps d’entraînement sur les compétences dans les véhicules électriques et propose désormais quatre cours de courte durée, d’une durée d’un à deux jours :

• Technicien d’inspection de véhicules légers IMI – à partir du mardi 14 mars
• Manipulation des fluides frigorigènes automobiles (F-Gas) – à partir du mardi 4 avril
• Prix IMI niveau 2 en maintenance de routine EV/HEV – à partir du mardi 7 mars
• Récompense de niveau 3 en réparation et remplacement de système EV/HEV – à partir du mercredi 8 mars.

D’autres cours de l’Institut de l’industrie automobile (IMI) seront ajoutés au cours des prochains mois, notamment des récompenses de niveau 2 dans l’étalonnage des systèmes avancés d’assistance à la conduite (ADAS) et les tests MOT ; Récompenses de niveau 3 dans l’entretien et la maintenance de la climatisation automobile, ainsi que dans le diagnostic, la rectification et le recalibrage des composants ADAS ; et une récompense de niveau 4 dans le diagnostic, les tests et la réparation de VE/HEV et de composants.

Le directeur Matthew Burgess a déclaré: «Il y a 10 000 personnes employées dans l’industrie automobile dans le seul Gloucestershire, et les ventes de véhicules électriques ont augmenté de 40% l’année dernière. Il existe déjà un écart important dans le nombre de techniciens automobiles qui ont les compétences nécessaires pour travailler sur des véhicules électriques.

«En plus de notre nouvelle gamme de cours de courte durée pour les professionnels, nous travaillons avec des organismes de certification pour intégrer ces compétences dans nos cours et qualifications à temps plein et visons à ce que Gloucester soit reconnu comme un centre d’excellence pour la formation aux véhicules électriques.

« C’est maintenant une période passionnante pour nos apprenants de pouvoir travailler avec des équipements de pointe et d’acquérir les compétences nécessaires pour garder une longueur d’avance – en développant davantage leurs perspectives de carrière – ainsi que pour les employeurs, qui ont la possibilité de perfectionner leur personnel. rapidement et à moindre coût, ce qui leur permet d’être prêts pour la révolution de la voiture électrique.