Catégories
Automobiles Mitsubishi Et Porsche:

Dernière actualité toute fraiche : La ferronnerie d’art a son premier Maître artisan en Charente, il forge à Fleurac

Derniere-actualite-toute-fraiche-La-ferronnerie-dart-a-son

Voilà qui va vous convenir : Un nouvel éditorial que nous venons de découvrir sur le web et que nous vous proposons ci-dessous. Le propos est « l’automobile ».

Le titre (La ferronnerie d’art a son premier Maître artisan en Charente, il forge à Fleurac) est sans ambiguïté.

Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu.

La date de parution est 2023-03-10 13:19:00.

L’article mentionné :

« C’est ce que je voulais faire, en réaliser. Comment ? Je ne savais pas vraiment à l’époque et puis j’étais plutôt bon à l’école, pour les études, pas spécialement manuel », raconte-t-il au cœur de son atelier situé à Fleurac, petit village niché entre Jarnac et Rouillac où il s’est posé en 2021.

Battiste Charvolen conjugue tous les styles ; avec une préférence pour la volute du XIIIe siècle et l’Art déco.


Battiste Charvolen conjugue tous les styles ; avec une préférence pour la volute du XIIIe siècle et l’Art déco.

Photo G. B.

Le frère d’un voisin de la maison familiale, Jean-Marc Bret, était forgeron au Luxembourg, le stage de troisième était tout trouvé. « C’est parti de là, et voilà », sourit-il.

Compagnonnage dans la voie classique, puis selon la sienne, « hors des orientations vers lesquelles on me dirigeait, qui n’étaient pas celles que je voulais », Battiste Charvolen est devenu ferronnier à force de volonté et par la force de mains désormais qualifiées d’orfèvre.

Rien ne l’arrête, pas même un mouton à cinq pattes.

Depuis ce vendredi 10 mars, il est Maître artisan d’art, la plus haute distinction qu’il est possible d’attribuer dans l’artisanat. Il est le seul ferronnier de Charente à la détenir, parmi les rares de cette profession à l’être dans tout le grand Sud-Ouest. Il rejoint le cercle très fermé des « Maîtres » du département, qui en compte dix.

De la forge brute à l’orfèvrerie

Ce titre lui a été remis par Geneviève Brangé, la présidente de la Chambre de métiers et de l’artisanat Nouvelle-Aquitaine – Charente. Il récompense le talent, les savoir-faire et l’engagement pour la profession de celui qui a aussi enseigné un temps au CFA de Barbezieux après son arrivée en Charente, en 2013.

« Un diplôme agréable à recevoir mais qui risque d’être contre-productif, j’ai peur », a lancé dans un grand sourire Battiste Charvolen, une fois le sésame en main. « On est déjà dans le seau côté commandes avec un carnet rempli jusqu’en 2024. Si ça vient à s’accélérer encore avec cette distinction, les clients vont devoir faire vite s’ils veulent une pièce ».

Des clients locaux parmi les premiers à lui avoir fait confiance pour des luminaires, escaliers, portails, mais aussi des gravures, ciselures, des structures monumentales, de la carrosserie. Des clients de toute la France aussi depuis ces dernières années, dont un hôtel parisien tout récemment pour des poignées de portes d’entrée.

Son champ de réalisation est vaste, de la forge brute à l’orfèvrerie. « Rien ne l’arrête, pas même un mouton à cinq pattes, son travail est polymorphe, et le conventionnel, c’est à la niche », pointe avec admiration son salarié, Vincent Forget, lequel s’est reconverti à la ferronnerie à la quarantaine. « J’étais son élève au CFA. Je l’ai rejoint ensuite. À ses côtés au quotidien, j’ai pu mesurer à quel point il excellait. »

Forge au charbon, électrique, au gaz, du fer, mais aussi de l’inox et du bronze, ferronnerie au feu, à la main, au marteau, Battiste Charvolen utilise toutes les techniques et des matériaux de récupération pour l’essentiel, dans son travail qu’il situe « entre traditionnel et modernité » à l’image de la robotique sur laquelle il se forme en ce moment.

« L’objectif est d’automatiser certaines machines pour des travaux récurrents et de pouvoir me concentrer uniquement sur le savoir-faire », indique-t-il. Celui qui l’a amené, avant cette distinction, à être invité à la prochaine « Paris Design week », en septembre prochain, où il présentera une pièce réalisée en commun avec Philippe Plancoulaine, ébéniste de Saint-Saturnin.

Une autre reconnaissance pour lui qui en rêve désormais d’une autre, celle de ses pairs en devenant Maître d’art. Il a les armes pour y parvenir – son talent, son style qui va de la volute du XIIIe siècle à l’Art déco du XIXe, son nouveau diplôme – et celles qu’il continue de forger dans son atelier pour son plaisir et celui des autres fans de fantasy.

Ouvrages sur un propos comparable:

Cendrillon en automobile,Clicker Ici .

L’assurance des flottes automobiles : souscription, tarification, gestion,Le livre .

Photographie/Accessoires/GPS,(la couverture) .

Technologie fonctionnelle de l’automobile : Volume 2, Transmission, train roulant et équipement électrique,Clicker Ici .