Ce n’est pas un équilibre facile à trouver, mais si vous y parvenez, le conducteur recevra un mélange enivrant de confort réparateur et d’implication énergisante. C’est comme écouter Dark Side of the Moon sur une chaîne hi-fi à 20 000 £.
Tout le monde ne parvient pas à perfectionner cela, ni même à tenter de le faire. Les Ferrari à moteur avant sont aussi… compétitives. Les Aston Martin modernes se rapprochent du sweet spot, mais leur construction en aluminium les rend un peu dynamiques.
Une Rolls-Royce Wraith est sublime. Mais comme une cage de Faraday de 280 000 £, elle supprime complètement la sensation de voyage. Tous sont des broyeurs de continents de rêve, bien sûr, mais pour le voyage jusqu’à Cannes, le pied planté entre l’Armco, aucun n’est aussi performant que la Bentley.
Même le comportement en régime permanent de la transmission de la GT fait rêver. À 80 mph, la voiture veut avancer encore plus vite, mais pas de manière irritante.
Les pentes ne s’enregistrent pas. Le bois flotté de l’autoroute Diesel mange le lavage du Conti. Un ensemble familier de phares loufoques apparaît à l’horizon, se rapprochant au rythme. C’est un Spur, plaques britanniques, en route vers la maison, correctement rempli de Barnato.
Sans surprise, la cabine à double vitrage est calme, mais pas étrangement. L’ergonomie capture ce pedigree de cul sur essieu, mais s’arrête avant toute charade claustrophobe de casemate. L’écran rotatif, qui vous donne des cocardes, un écran tactile ou rien, est horriblement cher, mais ce serait la première case que j’ai cochée. Bannir les pixels est cathartique.